Petits poèmes comme cadea d'anniversaire de moi

Petits poèmes comme cadea  d'anniversaire de moi aux autres... (on inverse les rôle cette année!)

Triste soirée... je pleure. La douce brise vient à moi pour m'apporter l'odeur de la mort. Tous ces squelettes qui m'entourent me crachent à la figure. Je te cherche parmi eux, mais ne te trouve... Es tu encore sur Terre ?<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

Non, tu es mort dans mes bras et par ma faute. Non, tu es mort dans mes bras et par ma main. Loin de moi tu t'en va et loin de moi tu restera. À toujours, à jamais, à nous... Adieu ! Je descends aux enfers et tu montes contempler Son visage. Les champs vastes des pleurs, les collines des lamentations, la rivière de l'oubli nous séparent. Charon, mon hôte perfide, comme un chien malheureux me suit jusqu'à l'entrée des enfers. Là, molosse à trois têtes et aux dents d'acier, gardien de la porte où je suis invitée, Cerbère, son échine courbé, regarde mon corps décharné. Et toi, quel ange est venu te secourir ? A quels délice ton corps est il soumis ? Le Paradis est il peuplé de nymphe et vertu ? Ta mort est t'elle plus douce que ta vie ? Pourquoi suis-je en enfer et toi au Paradis ? C'est moi qui t'ai tué, oui, mais c'est toi qui m'as plu. C'est par ta faute et ton orgueil, par tes yeux et par ta bouche que j'ai commis cet acte. Malheureuse j'étais, lorsque tu l'as dénudé, avec les mêmes gestes que tu m'avais faits ! Et elle, pauvre petite, qui croyait en tes serments. Et elle, pauvre petite, qui pour toi se serais tuée, comme moi je l'aurais fait. Je t'ai tué, oui, mais nos places sont inversées, c'est toi qui par les feux de l'enfer devrais à jamais brûler. C'est nous, pauvres petites, qui n'ont fait que t'aimer, qui à ta place goûterons les fruits amers du péché.

Myriama

Sombre nuit d'été, où je t'ai perdu. Tu n'avais pas vu mon amour brûler à grand feu. Tu te croyais seul au monde, mais tu ne me voyais pas derrière toi. Fidèle comme une ombre, je t'ai ramassé chaque fois que tu tombais. Et j'espérais qu'un jour tes yeux s'ouvriraient, mais ils restaient clos et aveugles. Et moi, lâche, ne t'ai jamais rien avoué. Je souffrais peut être plus que toi. Ton monde imaginaire te rattrapait, mais mon monde réel me poignardait. Jamais tu n'as été seul, jamais je ne t'ai laissé. Jamais ! Je croyais qu'un jour tu renaîtrais, qu'un jour tu me verrais. Je n'ai jamais été que ton fantôme. Une ombre, un bon chien… J'aurais crié que tu ne m'aurais entendu. J'aurais pleuré que tu n'aurais essuyé mes larmes. Tu étais seul avec toi-même et tu te détestais. Mais tu avais trop peur du monde qui t'entourait pour casser cette spirale de la mort. Un soir je suis venue chez toi, mais je n'ai vu personne, sauf sur cette falaise, il y avait toi… qui sautait. Tu es mort… Et moi maintenant je suis seule… Dois je faire comme toi et laisser peut être quelqu'un d'autre seul.

Myriama

Doux songe vient à moi ! Apporte moi le parfum de mon amie la mort. Dis moi qui a t'elle embrassé aujourd'hui ? De quel être s'est elle entiché ? Tous les jours je l'ai vu roder autour de ma maison et emporter un à un mes amis, mes parents, mon amour. Tous sont avec elle, tous la contemplent. Moi seule suis encore là et contemple ces corps vide et rongé par le temps. Elle n'a pas voulu de moi, elle m'a bannit par le baiser glacée d'un être vil. Et je suis restée jeune et belle mais à quel prix. J'ai perdu mon amour, ma joie, ma vie. Je ne suis plus qu'un corps froid qui essais de retrouver la vie par le sang des autres. Le péché, le vice et la luxure sont devenu mien; mon âme noire et ténébreuse, lit dans vos yeux la détresse quand je m'approche pour déposer mon baiser à vos pieds...

Myriama